Librement inspiré du travail de Vincent Munier, photographe animalier.
Régulièrement, des stages d’immersion dans le milieu sauvage sont mis sur pied pour tenter de reprendre contact avec le vivant. Un groupe hétérogène se rend sur le Continent blanc. Ensemble, ils tentent d’entrer en résonnance avec ce vaste monde qui s’offre à eux. Mais tout ne se passe pas comme prévu. Les aléas du climat, les conditions de survie dans ce milieu inhospitalier, les tensions qui apparaissent inévitablement et la mystérieuse présence d’une bête mythique les contraignent à s’interroger et à prendre certaines décisions qui pourraient s’avérer irréparables. Ce stage qui s’annonçait totalement sous contrôle glisse petit-à-petit vers une situation d’urgence absolue. Entre le huis clos dramatique et l’aventure humaine absurde, « À l’affût », véritable thriller polaire, nous tend avec humour mais sans complaisance, le miroir de notre humanité en mal de penser sa place dans le vivant.
Mise en scène :
Juliette Vernerey
Conception, dramaturgie et écriture :
Juliette Vernerey et Lionel Aebischer
Scénographie :
Nicole Grédy
Costumes :
Célien Favre
Lumières, vidéo et régie générale :
Mathias Roche
Son :
Stéphane Mercier
Jeu :
Jeanne Dailler
Pénélope Guimas
Juliette Tracewski
Samuel Padolus
Patric Reves
Pierre Gervais
Administration et production:
Delphine Rosay et Oscar Gómez Mata
Conception Web :
David Lazarus
Production ParMobile/Oscar Gómez Mata – Compagnie l’Alakran
Le TPR (Théâtre populaire romand) Centre neuchâtelois des arts vivants, la Chaux-de-Fonds,
Le Théâtre du Loup, Genève
La Compagnie de l’Impolie, la Chaux-de-Fonds.
A suivre
25 au 28 avril 2024,
Théâtre Populaire Romand, La Chaux-de-Fonds
21 au 26 mai 2024,
Tournée en cours d’organisation
Imaginez cette fable : une espèce fait sécession. Elle déclare que les dix millions d’autres espèces de la Terre, ses parentes, sont de la « nature ». A savoir : non pas des êtres mais des choses, non pas des acteurs mais le décor, des ressources à portée de main. Une espèce d’un côté, dix millions de l’autre, et pourtant une seule famille, un seul monde. Cette fiction est notre héritage. Sa violence a contribué aux bouleversements écologiques. C’est pourquoi nous avons une bataille culturelle à mener quant à l’importance à restituer au vivant. Il est temps d’y jeter nos forces. Peut-on apprendre à se sentir vivants, à s’aimer comme vivants ? Comment imaginer une politique des interdépendances, qui allie la cohabitation avec des altérités, à la lutte contre ce qui détruit le tissu du vivant ? Il s’agit de refaire connaissance : approcher les habitants de la Terre, humains compris, comme dix millions de manières d’être vivants .
Manières d'être vivant : Enquêtes sur la vie à travers nous.
Baptiste Morizot